La qualité de l’air intérieur (QAI) dans un bâtiment résidentiel est un enjeu important de santé publique. En effet, l’air intérieur est chargé de polluants provenant de différentes sources : émissions des véhicules, appareils de combustion, radon, pollens, peinture, tabagisme, matériaux de mobilier, etc. Les effets des polluants aériens sont très néfastes pour la santé humaine. D’où l’intérêt d’améliorer la QAI dans nos maisons. Voici quelques conseils et astuces pour vous aider !

Réduire les sources de pollution pour améliorer la qualité de l’air dans un logement

Une grande partie des polluants à l’intérieur d’un logement proviennent des activités humaines : nettoyage, cuisson, douche, lessive, etc. Pour réduire les risques, il faut commencer par bien choisir ses produits ménagers.

Privilégiez autant que possible des produits de nettoyage et d’entretien écologiques certifiés avec un écolabel européen. Veillez également à bien respecter les dosages et les usages prévus pour chaque produit. Lors de l’utilisation de produits inflammables ou toxiques, soyez particulièrement vigilants et veillez à bien aérer votre logement.

Amélioration de la qualité de l’air intérieur : installer une VMC

Ce n’est pas un secret, nos maisons sont souvent plus polluées que l’environnement extérieur. De ce fait, une bonne ventilation est nécessaire pour garantir un renouvellement continu de l’air intérieur. Grâce à l’installation d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée), vous profitez de plusieurs avantages :

  • Un apport continu d’air neuf permettant de satisfaire les besoins d’oxygène des occupants et un fonctionnement optimal des appareils à combustion.
  • Une évacuation rapide des polluants, agents infectieux, mauvaises odeurs et composés organiques volatils (COV).
  • Une régulation permanente de l’hygrométrie des locaux réduisant le risque de formation des moisissures et contribuant par la suite à protéger la santé des occupants et la qualité du bâtiment.
  • Une réduction importante de l’exposition à certains polluants de sol comme le radon par exemple.
  • Un meilleur confort thermique avec une VMC double flux équipée d’un échangeur de chaleur.

Entretenir régulièrement les appareils de combustion

Un mauvais fonctionnement des appareils de combustion produit des microparticules et des gaz toxiques comme le monoxyde de carbone par exemple. Il est donc important d’utiliser ces appareils conformément à la notice fournie par le constructeur. En outre, il faut vérifier que l’évacuation des fumées se fait en dehors du bâtiment.

Un entretien régulier par un professionnel qualifié est également nécessaire pour garantir un bon fonctionnement de tous les appareils de combustion. Par ailleurs, évitez d’utiliser de petits appareils de cuisson ou de chauffage pour une longue durée s’ils ne sont pas raccordés à l’extérieur.

Opter pour un système de purification d’air

De manière générale, il existe deux technologies pour purifier l’air à l’intérieur d’un logement :

  • Des appareils purificateurs d’air dont le principe de fonctionnement repose sur l’utilisation d’un filtre HEPA ou la destruction des agents polluants présents dans l’air par ionisation ou photocatalyse.
  • Des matériaux ou des composés chimiques permettant de neutraliser les polluants volatils (formaldéhyde par exemple).

Bien qu’ils soient relativement chers, les purificateurs d’air électroniques sont plus efficaces et offrent une meilleure qualité d’air.

Bon à savoir

Contrairement aux idées reçues, certaines huiles essentielles peuvent saturer l’air intérieur de composés organiques volatils nocifs à la santé. Si vous êtes asthmatique, ou si vous souffrez d’une maladie respiratoire, alors utilisez plutôt des eaux aromatiques car celles-ci génèrent moins de composés volatils tout en offrant des caractéristiques thérapeutiques similaires.

Afin d’assurer la qualité d’air de votre maison, n’hésitez pas à contacter nos experts. Ils sauront vous donner des conseils adaptés à votre situation et répondre à toutes vos interrogations.