Considérée par certains comme une alternative à la VMC double flux (système D), la fenêtre pariétodynamique offre bien des avantages incontournables. Ceci dit, elle présente des limites importantes liées à la qualité du renouvellement de l’air. Alors, que choisir, une fenêtre à effet pariétodynamique ou une VMC double flux ? On vous explique tout dans cet article !

Fonctionnement des fenêtres pariétodynamiques

Une fenêtre à effet pariétodynamique est composée de deux ou de trois couches de verres (feuillets) entre lesquelles l’air peut circuler. La circulation de l’air à l’intérieur du vitrage permet de récupérer une partie des déperditions thermiques et de restituer l’énergie récupérée dans l’habitat. 

Grâce au principe du pariétodynamique, le vitrage fonctionne comme un échangeur thermique à plaques combiné à un récupérateur d’énergie solaire qui piège les calories. Par ailleurs, le passage de l’air entre les couches de verre agit comme un piège à son et permet donc d’améliorer l’isolation acoustique des fenêtres. 

Les limites des fenêtres pariétodynamiques 

Certes, la fenêtre à effet pariétodynamique se présente comme une solution technique innovante permettant d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Elle contribue à réduire les déperditions de chaleur et à limiter le recours à un système de chauffage. En outre, elle s’avère plus avantageuse en termes d’isolation phonique.

Cela dit, comme elle fonctionne sur la base de la ventilation naturelle, elle ne peut pas assurer un renouvellement d’air continu dans toutes les pièces. D’ailleurs, certains fabricants proposent des fenêtres pariétodynamiques combinées à une VMC simple flux (système C) pour assurer un bon renouvellement de l’air. Bien que le recours à une VMC basique permette de garantir une ventilation conforme aux débits réglementaires, l’utilisation d’une VMC double flux s’avère plus pratique, quelle que soit la saison. 

Les avantages de la VMC double flux 

De nos jours, la VMC double flux est le système de ventilation le plus performant. Disposant de deux circuits aérauliques, elle est plus efficace que la VMC simple flux et la fenêtre pariétodynamique. En outre, elle permet de filtrer l’air entrant et d’éliminer tous les microorganismes nocifs : bactéries, pollens, microparticules, etc. Les modèles dotés d’un filtre HEPA peuvent piéger plus de 99 % de particules dont le diamètre est supérieur ou égal à 0,3 µm et garantissent donc une qualité de ventilation comparable à celle d’un établissement de santé !

Par ailleurs, avec un système de ventilation D équipé d’un échangeur thermique, il est possible de préchauffer l’air entrant en récupérant les calories transportées par l’air vicié. Cette fonction contribue à limiter les déperditions thermiques et à réduire les frais liés au chauffage du logement durant la saison froide. 

La VMC double flux by-pass : une meilleure alternative pour améliorer le confort des occupants

Sur une VMC double flux avec fonction bypass, il est possible configurer le fonctionnement de la ventilation en fonction de 3 paramètres importants : 

  • La température d’air extérieur ;
  • La température d’air intérieur ;
  • La température de consigne (configurée par l’utilisateur). 

Lorsque la température de l’air intérieur devient supérieure à celle de l’air extérieur et à celle de la valeur de consigne, le bypass s’active afin de contourner l’échangeur thermique. Autrement dit, cette fonction permet d’éviter tout échange thermique entre l’air neuf et l’air vicié. Elle favorise donc le rafraîchissement naturel du bâtiment tout en évitant l’ouverture prolongée des fenêtres. 

Bon à savoir :

Une VMC double-flux renouvelle l’air intérieur en continu, avec un débit calculé en fonction des besoins en termes de ventilation. Elle permet d’évacuer continuellement les mauvaises odeurs et les composés organiques volatils (COV) ainsi que l’humidité. Ainsi, elle évite aussi toute apparition de moisissures dues à une mauvaise ventilation, ce que ne peut pas faire une fenêtre pariétodynamique