Le Covid-19 (Coronavirus) se transmet essentiellement par voie respiratoire. Il est généralement admis qu’une bonne ventilation représente une mesure de gestion efficace des contaminants de l’air à l’intérieur d’un bâtiment. En période de pandémie, elle prend encore plus d’importance. En plus des gestes barrières, une ventilation efficace peut jouer un rôle déterminant pour réduire le risque de contamination au Coronavirus.

Bien ventiler pour limiter la présence du Coronavirus dans l’air

Les données scientifiques, actuellement disponibles, précisent que l’infection par le Coronavirus (SARS-CoV-2) est transmise selon 3 modes principaux :

  • Une transmission directe par l’exposition à un aérosol de gouttelettes chargées du virus (éxpirées par une personne infectée).
  • L’exposition à des gouttelettes virales plus fines (micro-gouttelettes) en suspension dans l’air.
  • Une transmission par contact avec une personne infectée ou des objets récemment contaminés (plus rare).

En l’absence d’une ventilation efficace dans un espace clos, la concentration en virus peut éventuellement augmenter rapidement et favoriser la contamination des occupants. Un renouvellement continu de l’air contribue donc à réduire la concentration potentielle en particules infectieuses dans un bâtiment. En effet, l’apport d’air neuf permet d’améliorer la qualité de l’air intérieur (QAI) et d’extraire les aérosols pouvant être contaminés par le SARS-CoV-2.

Les limites de la ventilation naturelle

Vous l’aurez compris, un renouvellement continu de l’air représente une mesure de protection importante contre la propagation du Covid-19. Certes, la ventilation naturelle par ouverture des fenêtres permet de renouveler l’air à l’intérieur d’un bâtiment. Toutefois, elle présente plusieurs inconvénients :

  • Étant tributaire des conditions climatiques et de certains phénomènes comme le tirage thermique, les débits d’air ne sont pas contrôlés et varient en permanence.
  • La ventilation naturelle ne garantit pas l’extraction des contaminants, y compris les virus, en suspension dans l’air intérieur.
  • Elle peut générer des pertes de chaleur lorsqu’il fait froid à l’extérieur.

Pourquoi privilégier une VMC double flux pour une meilleure ventilation ?

Par rapport à la ventilation naturelle, la VMC assure un contrôle adéquat des débits d’air. En outre, elle permet de renouveler l’air complètement et d’éviter la formation de zones d’air vicié chargées par des polluants et des germes pathogènes.

Si la VMC simple flux présente des atouts incontournables en termes d’efficacité et de rapport qualité/prix, la VMC double flux offre des performances élevées. Tout d’abord, l’air est renouvelé plus rapidement grâce à la mise en place de deux circuits de ventilation (extraction et insufflation).

De plus, l’air est filtré avant d’être insufflé dans les pièces de vie. Par ailleurs, en période hivernale, le confort thermique est préservé en préchauffant l’air entrant à l’aide d’un échangeur de chaleur.

Bien entendu, il est impossible de fixer un niveau de ventilation permettant de supprimer totalement le risque de contamination par le coronavirus. Cela dit, l’installation d’une VMC double flux contribue à réduire considérablement la concentration virale dans l’air intérieur !

Bon à savoir

Pour réduire davantage le risque de contamination en Covid-19, il est astucieux de combiner une VMC double flux et un purificateur d’air avec filtre HEPA. Cette solution permet de purifier l’air et de piéger les virus et les microparticules. Vous pouvez aussi installer un autre filtre HEPA directement sur votre VMC pour améliorer la qualité de l’air intérieur.