Qu’il s’agisse d’un système de ventilation mécanique contrôlée simple ou double flux, autoréglable ou hygroréglable, une VMC est indispensable pour bien ventiler un bâtiment. Lorsqu’elle est associée à une bonne isolation, elle fonctionne de manière plus performante et garantit un renouvellement de l’air rapide et efficace. Explications.

Bien isoler sa VMC pour réduire les déperditions thermiques

Une bonne isolation permet de limiter les échanges thermiques entre l’air traversant les gaines de VMC et l’air ambiant. Dans le cas d’une VMC double flux, elle s’avère primordiale. En effet, pour garantir la performance thermique d’un système de VMC double flux, il faut installer les gaines dans le volume chauffé. Dans le cas où les circuits aérauliques sont placés hors du volume chauffé, la mise en place d’un dispositif d’isolation est nécessaire. Cela permet de limiter les déperditions thermiques tout en optimisant le fonctionnement du récupérateur de chaleur.

Généralement, le matériau isolant doit recouvrir la totalité de la surface extérieure des gaines de VMC, y compris les bouchons démontables et les trappes de visite. A besoin, il convient de choisir un isolant à la fois thermique et phonique pour votre VMC afin de réduire également les nuisances sonores émanant du motoventilateur et du déplacement de l’air dans les circuits d’air.

Isolation VMC : empêcher la formation de condensation

En plus des avantages liés à la réduction des déperditions thermiques dans le système de ventilation, une bonne isolation permet de réduire les risques de condensation. En effet, la mise en place d’un revêtement pare-vapeur sur la partie extérieure des conduits d’air permet de diminuer l’écart de température entre la surface des gaines et l’air ambiant dans le bâtiment.

Cette solution permet donc d’éviter la condensation de la vapeur d’eau émanant des pièces humides et l’apparition de gouttelettes d’eau dans les conduits aérauliques. Le cas échéant, si l’humidité contenue dans les conduits d’air se condense, elle peut occasionner de nombreux dégâts :

  • Rupture des conduits sous le poids de l’eau accumulée à l’intérieur ;
  • Endommagement du moto-ventilateur ;
  • Pertes de charge ;
  • Baisse des débits de ventilation, etc.

Par ailleurs, l’efficacité de l’isolation dépend beaucoup de l’architecture et du dimensionnement du système de ventilation : absences de coudes dans l’installation, choix des gaines, configuration des circuits d’air, etc.

Comment bien isoler son bâtiment pour améliorer les performances de la VMC ?

Une bonne isolation thermique représente la première étape pour améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment ainsi que le rendement des systèmes de ventilation, de climatisation et de chauffage. D’ailleurs, on estime que près de 65 % de l’énergie de chauffage dans un logement peuvent être perdus par les parois (murs, sols, toitures, fenêtres, etc.).

Généralement, il existe plusieurs techniques et matériaux pour isoler un bâtiment :

  • Par l’extérieur ou par l’intérieur (ou en combinant les deux techniques) ;
  • Avec des matériaux d’isolation ordinaires : polystyrène, PVC, laine de verre, isolants synthétiques, vermiculite… ;
  • Avec des matériaux écologiques : laine de lin, ouate de cellulose, laine de bois, laine de chanvre… ; 

Généralement, une isolation par l’extérieur est plus avantageuse, car elle permet de conserver l’inertie thermique du logement. Elle s’avère donc plus confortable en été. Ceci dit, cette solution n’est pas toujours possible notamment en présence de contraintes architecturales.

Bon à savoir :

L’isolation thermique d’une VMC doit disposer d’une protection mécanique adaptée. De plus, elle doit être réalisée par un professionnel conformément aux règles de l’art et aux réglementations énergétiques en vigueur. Pour tous vos besoins d’isolation et de systèmes de ventilation et de climatisation, n’hésitez pas à contacter notre service client.