Dans un contexte contraignant visant à la fois à préserver la qualité de l’air intérieur et à améliorer les performances énergétiques des bâtiments, la VMC se présente comme une solution presque parfaite. Alors, qu’est-ce qu’une VMC, comment fonctionne-t-elle, et pourquoi est-elle indispensable dans un bâtiment ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans cet article !

VMC : définition

On désigne communément par VMC tous les systèmes de ventilation mécanique contrôlée. Il s’agit de dispositifs mécanisés où les mouvements de l’air sont contrôlés par un ou plusieurs groupes de ventilation. Grâce à une telle conception, une VMC permet de renouveler l’air dans un bâtiment indépendamment des conditions climatiques. En principe, les débits d’air peuvent être réglés selon les besoins de ventilation (conformément aux débits réglementaires).

Quels sont les types de VMC ?

Généralement, il existe plusieurs types de VMC :

  • La VMC simple flux autoréglable (système C) ;
  • La VMC double flux (système D) ;
  • La VMC hygroréglable Hygro A ;
  • La VMC hygroréglable Hygro B ;
  • La VMC intelligente (connectée) ;
  • La VMC-Gaz.

Les différences majeures entre ces systèmes concernent le type du circuit aéraulique et les fonctionnalités supplémentaires pour contrôler l’humidité dans le bâtiment. La VMC simple flux autoréglable est généralement le système de ventilation le plus abordable et le plus simple à mettre en place. En revanche, la VMC double flux est le système le plus performant et le plus sophistiqué, surtout les versions équipées d’un moteur basse consommation et d’une connectivité Bluetooth.

Comment fonctionne une VMC ?

Chaque système de VMC est composé au moins des éléments suivants :

  • Une ou plusieurs entrées d’air aménagées dans la façade ;
  • Des bouches d’extraction placées dans les pièces de service ;
  • Un caisson de ventilation renfermant un moto-ventilateur ;
  • Un circuit aéraulique.

Dans une VMC simple flux, l’air vicié est aspiré par un moto-ventilateur dans les pièces de service (cuisine, salle de bain, toilettes…). Il est ensuite rejeté à l’extérieur. Ce mouvement crée une dépression dans le logement qui favorise l’introduction de l’air frais dans les pièces de vie.

En revanche, une VMC double flux est équipée de deux caissons de ventilation et de deux circuits aérauliques dont l’un est dédié à l’air neuf et l’autre à l’air vicié. Dans ce système, les mouvements de l’air vicié et de l’air neuf sont contrôlés par des moto ventilateurs, ce qui offre une meilleure qualité de ventilation.

La particularité des VMC hygroréglable réside dans le fait que leur fonctionnement tient compte du taux d’humidité dans le logement. Dans un système Hygro A, les entrées d’air sont fixes et les bouches d’extraction sont hygroréglables. Ces dernières sont munies d’un volet qui se ferme et s’ouvre en fonction de l’humidité à l’intérieur. Par contre, dans une VMC Hygro B, les entrées d’air et les bouches d’extraction sont hygroréglables, ce qui permet une meilleure modulation des débits d’air en présence d’un taux d’humidité élevé.

Pourquoi faut-il installer une VMC ?

Installer une VMC pour renouveler l’air intérieur dans un logement est une nécessité qui se justifie par 3 besoins essentiels :

  • Le confort et l’hygiène des occupants ;
  • La protection du bâtiment contre les effets de l’humidité ;
  • La sécurité en présence d’appareils à combustion.

En effet, les activités humaines dans un logement (respiration, lessive, douche…) se traduisent par une consommation d’oxygène et un rejet de dioxyde de carbone et d’humidité. Sans renouvellement adéquat de l’air, la teneur en oxygène diminue et le taux d’humidité augmente. Par conséquent, l’air se charge de CO2 et d’humidité et devient impropre à la respiration. Ces conditions favorisent le développement de germes microbiens nocifs à la santé ainsi que la propagation de moisissures sur les parois intérieures du logement.

Le cas échéant, si le logement est équipé d’un appareil à combustion, un appauvrissement en oxygène entraîne une combustion incomplète avec rejet de monoxyde de carbone, lequel est un gaz inodore, incolore et mortel !

L’installation d’un VMC permet donc de renouveler l’air intérieur et d’éviter les risques !

Bon à savoir

Avant de choisir une telle VMC ou une autre, il convient de faire un diagnostic afin d’identifier la technique de ventilation la mieux adaptée à votre logement. Ce diagnostic doit être réalisé par un installateur de VMC qualifié. Par ailleurs, sachez qu’une maintenance régulière est nécessaire pour garantir le bon fonctionnement et la pérennité de votre système de ventilation. N’hésitez pas à nous contacter pour tout besoin d’installation ou d’entretien de VMC.