Entretien d’une VMC : pas d’improvisation !

Ce n’est pas un secret, les systèmes de ventilation sont de plus en plus compliqués. Cela s’explique principalement par l’utilisation de nouveaux composants et l’implémentation de nouveaux systèmes logiciels et électroniques. En outre, les normes relatives à la ventilation et aux performances énergétiques des bâtiments se renforcent jour après jour. Ainsi, toute installation de ventilation doit impérativement respecter ces différentes normes, notamment les normes NBN EN 12097 et EN 15780. 

C’est pour cela qu’un système de VMC doit toujours être installé et entretenu par une entreprise spécialisée. Celle-ci doit intervenir selon les échéances indiquées par le fabricant pour réaliser toutes les opérations d’entretien nécessaires. 

Le professionnel chargé de l’entretien doit nettoyer les caissons et les bouches de ventilation au moins une fois tous les 6 mois. Selon le type et la taille de la VMC, il procède à un entretien annuel complet au moins une fois par an. Durant cet entretien, il effectue tous les tests nécessaires pour contrôler le fonctionnement de la ventilation. Il vérifie également les débits d’air et les composants mécaniques et électroniques. 

Bien entendu, la qualité de l’entretien dépend principalement des compétences du professionnel. D’où l’importance de choisir une entreprise d’entretien de VMC expérimentée et maîtrisant les techniques d’installation et d’entretien des systèmes de ventilation.

Les qualifications requises chez un professionnel de VMC

De façon générale, un professionnel chargé de la maintenance des systèmes de ventilation doit :

  • Avoir des compétences en électromécanique pour être en mesure d’entretenir les caissons d’extraction et d’insufflation : moteurs, ventilateurs, pièces mécaniques, pièces électroniques, circuit électrique, etc. 
  • Avoir de bonnes connaissances en aéraulique pour pouvoir établir un bilan aéraulique, régler les débits de ventilation, remplacer les bouches ou les conduits d’air, etc.   
  • Maîtriser les techniques et les normes du dessin de bâtiment, la lecture des schémas et des plans d’installation et les spécificités techniques des réseaux de ventilation.
  • Pouvoir manipuler tous les appareils et outils nécessaires à l’entretien de VMC notamment les appareils de diagnostic et de contrôle de pression et de débit. 
  • Disposer de bonnes connaissances en électricité générale, plomberie, hydraulique et acoustique. 

Grâce à ces compétences, le professionnel de maintenance de VMC peut rapidement diagnostiquer et réparer d’éventuels dysfonctionnements dans l’installation. 

Quel professionnel contacter pour entretenir sa VMC ?

En matière d’installations de ventilation, l’entretien est confié soit à :

  • Un prestataire exploitant de systèmes de climatisation et de chauffage (chauffagiste). 
  • Un professionnel de VMC (ventiliste). 

La première option est choisie généralement lorsque le bâtiment est équipé d’un système de chauffage ou d’une chaudière à gaz. Elle permet d’avoir un seul interlocuteur pour l’entretien de plusieurs équipements dans le bâtiment. 

La seconde option offre l’avantage de cibler un prestataire compétent et spécialisé dans l’entretien des systèmes de ventilation. Elle permet également un meilleur contrôle et un meilleur suivi des opérations d’entretien. 

Ceci dit, en raison de la complexité des nouveaux systèmes de ventilation, il est judicieux de faire appel à une entreprise spécialisée en maintenance de VMC. Celle-ci est capable de concevoir, mettre en place et entretenir une installation de ventilation dans son intégralité : entrées d’air, centrale de ventilation, réseau aéraulique, etc. Grâce à sa spécialisation, elle assure la maintenance de la ventilation efficacement et conformément aux instructions du fabricant.  

Bon à savoir

Idéalement, il convient de confier la maintenance de sa VMC à une entreprise spécialisée dans le cadre d’un contrat d’entretien. D’une part, cette solution permet d’avoir un meilleur contrôle sur le fonctionnement de la ventilation. D’autre part, elle s’avère plus économique sur le long terme.