Les facteurs influant sur la rentabilité d’une VMC

Il existe plusieurs facteurs pouvant avoir un effet plus ou moins important sur la rentabilité d’une VMC : 

  • La durée de vie de l’installation de ventilation.
  • La consommation électrique.
  • Les caractéristiques aérauliques : débits, emplacement des entrées et des sorties d’air, stratégie de régulation, dimensions des conduits, choix des ventilateurs…
  • Les conditions climatiques locales.
  • La compatibilité de l’installation avec le bâtiment (taille, nombre de pièces, type de VMC).
  • Les frais d’entretien.
  • Le type de chauffage utilisé dans le bâtiment. 
  • Les besoins en termes de ventilation (occupation de la maison, heures de fonctionnement, présence d’humidité, activités humaines intensives, etc.). 

Rentabilité d’une VMC simple Flux

Généralement, le budget d’installation et d’entretien d’une VMC simple flux (système C) est très abordable. Il s’agit de la solution de ventilation la plus économique. En termes de rentabilité, les modèles hygroréglables sont plus rentables que les systèmes autoréglables, malgré leurs prix plus élevés. 

En effet, une VMC simple flux hygroréglable de taille moyenne peut vous faire économiser jusqu’à 950 kWh/an d’énergie de chauffage. Le retour sur investissement est donc évident, puisque l’économie sur la facture énergétique peut aller jusqu’à 300 €/an. Toutefois, l’installation de ce type de VMC est d’autant plus intéressante que le climat est modéré. Dans les zones très froides, la rentabilité du système C diminue.

Rentabilité d’une VMC double flux

Une VMC double flux haut rendement peut vous faire économiser jusqu’à 70 % sur le poste de chauffage. Pour une maison de taille moyenne, les économies peuvent atteindre 800 €/an en fonction du modèle et du type de chauffage. Il est donc clair que le coût d’installation d’une VMC double flux s’amortit complètement en quelques années. Ceci dit, pour qu’une VMC double flux soit rentable, il faut respecter 4 conditions principales : 

  • Bien dimensionner l’installation (puissance des moto-ventilateurs, entrées et sorties d’air, débits de renouvellement, taille des conduits, etc.).
  • Optimiser l’étanchéité thermique du bâtiment.
  • Choisir un système de chauffage adapté. 
  • Le cas échéant, opter pour un récupérateur de chaleur avec un rendement supérieur à 90 %. 

Quelle est la solution de ventilation la plus rentable : VMC simple flux ou double flux ?

En termes d’investissement, une VMC double flux présente un surcoût systématique par rapport à une VMC simple flux. D’un côté, elle est plus chère à installer. D’un autre côté, elle nécessite un entretien rigoureux est plus coûteux : filtre à remplacer, double circuit aéraulique, caisson d’insufflation, etc. 

À première vue, la VMC double flux paraît moins rentable que la VMC simple flux. Toutefois, en fonctionnement, elle permet de réduire les dépenses énergétiques grâce à un récupérateur thermique intégré. En présence d’une bonne isolation thermique, elle s’avère plus rentable sur le long terme. 

Comment optimiser la rentabilité de sa VMC ?

De façon générale, le coût global d’une installation de ventilation comprend 4 éléments :

  • Le coût d’acquisition. 
  • Les frais d’installation.
  • Le coût opérationnel.
  • Les frais de maintenance. 

Pour améliorer la rentabilité d’une VMC, il faudra donc optimiser autant que possible les composantes du coût global. Or, une VMC chère peut se révéler plus économique qu’une autre dont le prix est moins coûteux, mais dont le coût de fonctionnement est plus élevé. Par exemple, une VMC thermodynamique limite les frais de chauffage en hiver et les frais de climatisation en été. Bien qu’elle soit plus chère, elle est plus rentable qu’une VMC classique. Le calcul de rentabilité d’une VMC doit donc prendre en compte tous les facteurs cités auparavant. 

Par ailleurs, le choix du dispositif de chauffage est à surveiller de près. Idéalement, une conception simultanée du couple ventilation/chauffage permet de limiter le gaspillage d’énergie et d’optimiser le retour sur investissement de votre VMC.

En définitive, quel que soit le type de ventilation retenu, il est plus rentable de choisir une VMC basse consommation. Celle-ci s’avère plus rentable sur le long terme. 

Bon à savoir

Un bon dimensionnement est primordial pour optimiser le coût de fonctionnement et d’entretien. Un groupe de ventilation inadapté aux besoins de ventilation ou des gaines surdimensionnées augmentent forcément les frais d’utilisation. La qualité de la conception est donc décisive pour la rentabilité d’une VMC.