Les limites d’un système de ventilation naturelle

La ventilation naturelle se compose de deux éléments :

  • Une entrée d’air placée dans chaque pièce de vie.
  • Une sortie d’air placée dans chaque pièce de service et reliée à un conduit vertical permettant d’extraire l’air vicié.

Elle permet de renouveler l’air de manière incontrôlée dans un bâtiment. Pour ce faire, elle utilise le tirage thermique et l’effet de vent. Dans une ventilation naturelle, le débit d’air entrant et le débit d’air sortant dépendent des conditions climatiques extérieures. Ces débits sont soit trop faibles soit trop élevés par rapport aux besoins de ventilation. C’est pourquoi une ventilation naturelle est souvent insuffisante pour éviter les risques liés à la pollution de l’air intérieur.

À quoi sert une VMC ?

La VMC permet de pallier tous les inconvénients de la ventilation naturelle. Étant équipée d’un système mécanique, elle assure une maîtrise parfaite des débits d’air à l’intérieur du logement. L’avantage majeur d’un tel système est que la ventilation se fait indépendamment des conditions climatiques extérieures.

Dans une installation VMC simple flux, l’extraction de l’air vicié dans les pièces de service crée une dépression permettant d’introduire l’air neuf dans les pièces de séjour. En VMC double flux, un système mécanique gère aussi bien le débit entrant (insufflation) que le débit sortant (extraction). À la différence de la ventilation naturelle, la VMC permet de renouveler l’air en fonction des besoins réels des occupants.

Pourquoi installer une VMC ?

En plus d’être une obligatoire dans toute nouvelle construction, l’installation d’un VMC offre de nombreux avantages :

Éliminer les gaz toxiques et les agents polluants

Dans les conditions normales d’occupation d’un logement, une personne adulte rejette environ 15 l/h de CO2. Les activités domestiques génèrent également du monoxyde de carbone, du CO2 ainsi que de nombreux polluants, formaldéhydes, gaz toxiques, etc. Ces derniers constituent une vraie menace pour la santé des occupants et peuvent conduire à des intoxications mortelles. De plus, la présence d’agents polluants dans l’air intérieur est un facteur de risque pour le cancer du poumon.

L’installation d’une VMC permet de renouveler l’air constamment dans un bâtiment. Grâce à ce système de ventilation, il est possible d’éliminer l’air pollué de façon à maintenir une concentration acceptable des gaz toxiques. D’ailleurs, on admet qu’un renouvellement d’air de 15 à 25 m3/h par occupant est nécessaire pour limiter le taux de CO2.

Installer une VMC, c’est réduire les risques liés à l’humidité

Une forte humidité dans l’air intérieur a des conséquences négatives, aussi bien sur la santé des occupants que sur le bâtiment. D’un côté, elle entraîne la formation d’acariens, de champignons, moisissures, etc. Ces microorganismes sont très nocifs et provoquent de graves maladies respiratoires. D’un autre côté, l’humidité attaque l’ensemble du logement : murs, plafond, placards, bois, papier-peint, etc.

L’humidité est aussi un facteur qui influe sur le confort hygrothermique des occupants. En dessous d’un taux d’humidité de 30 %, l’air devient sec. Il provoque éventuellement l’assèchement du pharynx et des muqueuses du nez, ce qui favorise l’irritation. Dans ce cas, les occupants peuvent avoir des sensations de gorge sèche, d’irritation aux yeux, de sinusite, etc. En revanche, au-dessus d’un taux d’humidité de 70 %, les occupants peuvent ressentir des sensations désagréables d’étouffement, de lourdeur, maux de tête, sueurs, etc.

L’installation d’une VMC simple flux hygroréglable assure l’adéquation du taux de renouvellement d’air en fonction du taux d’humidité de l’habitation. De même, installer une VMC double flux contribue à évacuer l’humidité en excès. Ces deux systèmes de ventilation s’avèrent très efficaces pour réduire les pathologies et les dégradations liées à un taux d’humidité élevé.   

Optimiser les performances énergétiques du bâtiment

Dans le contexte écologique actuel, les systèmes de ventilation mécanique contrôlée prennent une place de plus en plus importante. En effet, un déséquilibre des flux d’air à l’intérieur d’un bâtiment peut avoir un impact thermique négatif.

Combinée à une bonne isolation thermique, une installation VMC concourt à limiter les déperditions énergétiques. En effet, en installant une VMC, vous avez moins besoin d’ouvrir les fenêtres pour aérer votre logement. Grâce à ce système, vous limitez les pertes de chaleur engendrées par le renouvellement de l’air, surtout durant la saison froide.

D’un point de vue énergétique, installer une VMC double flux s’avère d’une grande utilité. Grâce à son double réseau de gaines, la température de l’air entrant est régulée en fonction de celle de l’air sortant. À titre d’information, une VMC double flux thermodynamique peut récupérer jusqu’à 90 % de calories de l’air vicié.

Pour résumer :

Les bonnes raisons d’installer une VMC sont :

  • Évacuer les mauvaises odeurs et l’air vicié des salles humides.
  • Apporter un air sain dans l’ensemble du logement.
  • Lutter contre la pollution intérieure en limitant la concentration des gaz toxiques et des agents polluants.
  • Éliminer l’excès d’humidité.
  • Limiter les déperditions énergétiques.
  • Optimiser le confort hygrothermique des occupants.

Attention

Le rendement énergétique d’une VMC peut varier en fonction de plusieurs facteurs. Un système inadéquat impacte non seulement la qualité de la ventilation, mais alourdit également la facture énergétique.

Avant d’installer une VMC, contactez-nous pour mettre en place un système de ventilation adapté à vos besoins.