Fonctionnement VMC simple flux

Les composants d’une VMC simple flux

  • Un groupe d’extraction incluant un moteur électrique et un ventilateur.
  • Un réseau de gaines en PVC pour extraire l’air vicié.
  • Des bouches d’extraction d’air placées en hauteur dans les pièces humides.
  • Une grille d’évacuation située sur le toit.
  • Des entrées d’air disposées dans les pièces de vie.   

Comment fonctionne une VMC simple flux ?

Le groupe d’extraction (ou caisson d’aspiration) est généralement installé dans les combles. Il force l’aspiration de l’air vicié depuis les bouches d’extraction placées dans les pièces humides. L’air chargé d’humidité est ensuite expulsé à l’extérieur via un circuit de gaines. La différence de pression engendrée par l’aspiration de l’air vicié permet d’introduire de l’air neuf dans les pièces de vie via des entrées d’air.

Fonctionnement VMC double flux

Les éléments d’une VMC double flux

  •  Un caisson d’extraction.
  • Un caisson d’insufflation (moto-ventilateur + filtre)
  • Un échangeur thermique.
  • Des bouches d’extraction.
  • Des bouches d’insufflation placées dans les pièces de vie.
  • Deux réseaux de gaines calorifugées (extraction et insufflation).
  • Un chapeau de toiture pour évacuer l’air vicié.

Comment fonctionne une VMC double flux ?

La ventilation mécanique contrôlée double flux combine un système d’extraction, un système d’insufflation et un échangeur thermique. Elle permet donc de gérer en même temps l’entrée et la sortie d’air. L’air vicié des salles humides est rejeté à l’extérieur via un réseau d’extraction. L’air neuf est introduit à l’intérieur via un réseau d’insufflation. Un échangeur thermique permet de réguler la température de l’air entrant en cédant, ou en récupérant des calories de l’air sortant.

Fonctionnement d’une VMC double flux by-pass

Certaines VMC double flux sont équipées d’un système by-pass. Ce dernier permet de mieux réguler la température d’air entrant et d’améliorer le confort thermique des occupants. Il agit en fonction de 3 paramètres :

  • La température de l’air extérieur.
  • La température de l’air intérieur.
  • La température de consigne sélectionnée par l’utilisateur.

En été, la VMC by-pass peut éventuellement supprimer les échanges thermiques afin de profiter de la fraîcheur de l’air pendant la nuit. Par contre, en hiver, elle peut filtrer l’air chaud de la maison et l’insuffler directement dans les pièces de séjour pour récupérer des calories gratuites !

Points de vigilance sur le fonctionnement d’une VMC

Certains facteurs influencent le bon fonctionnement de votre VMC ainsi que votre confort thermique :

Le débit d’air

Le débit d’air d’une VMC est indiqué en m3/h ou en m3/s. Il correspond à la quantité d’air traitée par le système de ventilation. Le débit d’air est constant dans une VMC simple flux autoréglable. Il est variable dans une VMC simple flux hygroréglable et une VMC double flux.

La norme belge NBN D50-001 fixe les débits d’air minimums pour les locaux secs et les locaux humides. Notez qu’une ventilation mal dimensionnée peut éventuellement engendrer un débit d’air trop important ou insuffisant. Cela se traduit par un inconfort et des déperditions énergétiques.

La puissance d’aération

La puissance d’aération représente la capacité d’une VMC à renouveler l’air dans un logement. Elle est liée à la puissance du ventilateur et au couple débit/pression d’air. De façon générale, une VMC doit renouveler l’air :

  • 6 à 10 fois par heure dans la cuisine.
  • 10 à 15 fois dans la salle de bain.
  • 8 à 12 dans les toilettes.

Les pertes de charge

Dans une installation VMC, des pertes de charge peuvent avoir lieu en présence de coudes, de tés ou de conduites d’air de diamètres différents. Pour minimiser ces pertes, il convient de bien dimensionner les circuits d’entrée et de sortir d’air. Un professionnel vous aidera à choisir l’équipement adapté en termes de vitesse de ventilation, section des gaines, dimensions des grilles d’air, etc.

La consommation électrique d’une VMC

Lors de l’installation d’une VMC, il faut porter une attention particulière à la consommation énergétique annoncée par le fabricant. De manière générale, la puissance d’une VMC simple flux varie de 20 à 50 Watts. Pour les modèles classiques, la consommation moyenne se situe entre 250 et 400 kWh par an.

La VMC double flux est légèrement plus gourmande en énergie. Elle consomme en moyenne 500 à 700 kWh par an. Toutefois, elle est plus économique sur le long terme, puisqu’elle contribue à faire baisser le coût du chauffage. Notez qu’un dysfonctionnement au niveau du système de ventilation peut éventuellement occasionner une surconsommation d’énergie.

Une VMC fait-elle du bruit ?

En principe, tout moto-ventilateur génère des vibrations plus ou moins importantes. Ces vibrations engendrent des perturbations acoustiques, notamment si la VMC est mal placée ou si certains composants sont encrassés. Le lieu d’installation et la conception du circuit aéraulique influent également sur le niveau sonore émis par le système de ventilation.

La norme belge NBN S 01-400-1 limite le niveau sonore émis par une VMC comme suit :

  • Moins de 35 db (A) dans les cuisines et les salles d’eau.
  • Moins de 30 db (A) dans les salles de séjour.
  • Moins de 27 db (A) dans les chambres.

Pour réduire au maximum les nuisances sonores, il convient d’installer une VMC avec isolation acoustique performante. Pensez aussi à entretenir votre système de ventilation de manière régulière afin d’assurer le bon fonctionnement des éléments pouvant générer du bruit : moteur, roulements, ventilateurs, grilles d’aération, etc.

Bon à savoir

Une VMC est conçue pour fonctionner en permanence. Le branchement est donc direct depuis le tableau de répartition électrique. Toutefois, certaines VMC simple flux sont dotées d’un interrupteur permettant de varier la vitesse du ventilateur. Cette fonction s’avère utile pour une ventilation intensive.